Renseignements destinés aux employeurs

L’apprentissage est bon pour les affaires.

D’après une enquête réalisée par le Forum canadien sur l’apprentissage en 2009, pour chaque dollar dépensé en formation d’un apprenti, l’entreprise récupère en moyenne 1,47 $. L’apprentissage bénéficie également à la main-d’œuvre des TNO. En effet, plus on forme les résidents du Nord, plus la région bénéficie des projets de développement de grande ampleur.

Les apprentis gagnent leur vie en apprenant. La demande est forte pour les ouvriers qualifiés, et les perspectives d’emploi resteront favorables au Canada, en particulier aux Territoires du Nord-Ouest. Pour en savoir plus sur l’apprentissage aux TNO, veuillez entrer en contact avec votre centre régional des services du MÉCF.

Coup d’œil sur l’apprentissage

Le contrat d’apprentissage

  • Le contrat d’apprentissage est conclu entre l’employeur et l’apprenti.
  • La loi et les règlements exigent la description des modalités qui doivent figurer dans le formulaire du contrat.
  • Il faudra établir un nouveau contrat si l’apprenti ne travaille pas pendant deux ans.

Expérience précédente dans un métier ou formation technique

  • Les expériences professionnelles et les cours acquis pendant les dix dernières années pourront être acceptés comme crédits et appliqués au contrat. L’expérience dans le métier doit être acceptée par l’employeur qui signe le contrat. Tous les renseignements doivent être présentés lors de la signature.
  • Dans les entreprises plus grandes, il est important que la personne signant pour le compte de l’employeur soit autorisée à signer ce type de contrat. L’employeur doit s’assurer que l’apprenti pourra être formé par un compagnon certifié dans le métier pour lequel l’apprenti est inscrit. Toutefois, il existe quelques exceptions à cette règle, notamment pour les métiers de préposé à l’entretien des logements et de coiffeur. Veuillez vous reporter à la description des métiers et aux lignes directrices pour en savoir plus sur chaque métier.

Transfert de contrat

  • Lorsqu’un apprenti change d’employeur, il doit veiller à faire transférer son contrat d’apprentissage au nouvel employeur. Pour ce faire, il faut remplir le formulaire de transfert de contrat qui figure dans le carnet vert (ou bleu) du registre d’apprentissage. Vous trouverez les formulaires dans le rabat du livre. Les heures saisies dans le registre peuvent uniquement être créditées à l’apprenti lorsque le transfert de contrat est effectué.

Processus du transfert de contrat

  • Le nouvel employeur et l’apprenti remplissent le formulaire de transfert du contrat.
  • Le dernier jour d’emploi, l’employeur initial doit remplir la feuille des crédits d’apprentissage. Cela permet de consigner toutes les heures travaillées dans le registre.

Remarque :  si l’apprenti est inactif ou a été licencié depuis deux ans, le transfert de contrat ne s’applique pas. Il faut établir un nouveau contrat dans cette situation.

Pour en savoir plus sur les contrats d’apprentissage, veuillez communiquer avec votre  centre régional de services du MÉCF.

 

Instructions destinées à l’employeur concernant le registre d’apprentissage

L’évaluation des résultats doit être effectuée sur la feuille jaune des crédits d’apprentissage. Indiquez (en entourant ou en soulignant) le niveau actuel de l’apprenti et indiquez (en entourant ou en soulignant) si ses résultats sont en dessous ou au-dessus de son niveau actuel, ou au même niveau. L’apprenti ne recevra pas de nouvelle carte de statut et ne progressera pas tant que l’évaluation des résultats ne sera pas terminée.

Mise à jour de la feuille des crédits d’apprentissage

  • Tous les 3 ou 4 mois;
  • Juste avant que l’apprenti prenne part à une formation technique;
  • Lorsqu’un apprenti quitte son emploi.

Une fois que l’apprenti a terminé sa formation technique et accumulé les heures de travail requises, et qu’il effectue les tâches au niveau de compagnon, remplissez le certificat de qualification professionnelle (page 2 du registre d’apprentissage) ainsi que la feuille des crédits d’apprentissage. Grâce au soutien écrit de l’employeur, l’apprenti peut être certifié lorsqu’il termine 80 % de son expérience professionnelle.

 

Évaluation de l’apprenti

  • L’apprenti peut uniquement passer au niveau d’apprentissage suivant lorsque l’employeur a terminé la partie de l’évaluation des résultats appuyant le passage au niveau suivant. L’employeur pourra se servir de la liste de vérification des compétences de l’employé, de la description des cours et de l’analyse nationale des professions du Sceau rouge pour réaliser l’évaluation ou pour planifier la formation de l’apprenti en cours d’emploi et les tâches quotidiennes.
     

Points à prendre en compte par l’employeur pour évaluer l’apprenti

Qualité du travail

  • Comparez le travail aux normes de l’activité en question en matière de précision, de minutie, de soin et d’excellence technique des compétences ainsi que de l’utilisation des outils en toute sécurité et de manière appropriée.

Quantité de travail

  • Prenez uniquement en compte le volume de travail produit et comparez-le aux normes de l’atelier.

Discernement et bon sens

  • Prenez en compte la capacité d’effectuer le travail avec une certaine autonomie.

Capacité d’adaptation

  • Évaluez la capacité à faire face à des conditions changeantes, à donner un coup de main en cas de travail urgent et à s’adapter à de nouvelles procédures.

Initiative

  • Pensez à la disposition de l’apprenti à faire des suggestions pour résoudre les problèmes et à s’améliorer, ainsi qu’à son ingéniosité au travail.

Esprit de collaboration

  • Évaluez son comportement envers son travail et envers ses collègues. Comment est-il perçu par ses collègues? Comment travaille-t-il au sein d’une équipe?

Fiabilité

  • Évaluez uniquement la ponctualité de cette personne et son sérieux. Doit-elle être supervisée en permanence?

Responsabilité

  • Évaluez uniquement la façon dont l’apprenti mène à bien son travail, notamment le nettoyage, quel que soit le degré de supervision. Disposition de l’apprenti à être tenu responsable de son travail.

Attitude

  • Prenez uniquement en compte son attitude envers les règlements généraux, y compris les normes et les règles de l’atelier.

Sensibilité à la sécurité

  • Prenez en compte sa conscience globale des questions de sécurité pour lui-même et pour les autres, p. ex. port de lunettes, de bottes et d’un casque de sécurité, etc., et ses habitudes générales en matière de sécurité au travail.