Toponymes commémoratifs
Par ailleurs, les propositions de toponyme sont souvent motivées par la volonté de commémorer ou d’honorer une personne ou un événement associé à un lieu spécifique. Lors de l’examen d’une proposition de toponyme commémoratif, nous appliquons les principes directeurs suivants en matière de dénomination commémorative :
- Une proposition de nom ne sera examinée pour les personnes qu’à titre posthume (après le décès de la personne); un minimum de cinq ans doit s’écouler à partir de la date du décès avant qu’un nom commémoratif ne soit examiné. Pour les événements, au moins 25 ans doivent s’être écoulés depuis leur tenue.
- Un nom commémoratif ne sera envisagé que pour des sujets ayant un lien étroit avec la région ou l’élément géographique, ou ayant une grande importance pour l’héritage culturel ou le développement de la région ou du territoire.
- Le nom proposé doit être soutenu par les collectivités locales.
- Un nom commémoratif ne sera pas utilisé pour commémorer des victimes ou marquer les lieux d’accidents ou de tragédies.
- L’adoption d’un nom commémoratif ne sera pas envisagée s’il existe déjà un nom bien établi pour l’entité géographique en question, y compris des noms traditionnels, officiels ou non.
- La propriété foncière ne confère pas le droit d’appliquer un nom commémoratif à une entité géographique. L’utilisation de noms commémoratifs dans des publications, ou dans des dédicaces ou des repères paysagers, ne garantit pas qu’ils seront adoptés dans les registres officiels des noms géographiques.